La femme culturelle d'après Miss Cynik

Publié le par Ða&Da 4000

Miss Cynik réside actuelement à Istanbul.

Les mutilations génitales féminines au Kurdistan


L’association Wadi, ONG agissant au Kurdistan irakien, représentée par Thomas Von Der OSTEN-SACKEN et Sandra STROBEL a présenté les résultats d’une enquête portant sur 1544 femmes interrogées dont 907 sont déjà excisées …

Cette enquête met en lumière un acte secret inconnu de la communauté internationale et nié jusqu’alors par les autorités Kurdes. L’enquête montre que ces fillettes sont mutilées à partir de 4 ans par leur mère ou l’entourage dans des conditions sanitaires effroyables.
Dans certains villages de la région du Garmyan 100% des femmes en sont victimes…

L’association a débuté une campagne d’information et d’éducation sur le danger de ces pratiques au moyen d’un cinéma mobile en misant sur l’effet préventif de cette communication. Beaucoup de mères pensaient qu’exciser leur fille était un précepte religieux
Dans le même temps la première conférence kurde de lutte contre l’excision a été organisée le 26 février 2006 afin de provoquer une réaction politique nationale pour que la question de l’excision au Kurdistan soit officiellement abordée au Parlement et qu’une loi contre les MGF soit votée. En attendant les autorités ont officiellement reconnu l’existence des MGF au Kurdistan.

La mise en évidence de MGF dans cette partie du monde confirme que ces pratiques ne sont pas confinées à l’Afrique Noire. Il est possible que l’Iran et la Syrie soient également concernés
(entre autres, oui !).

L'introcision, pas seulement en Afrique :

L'introcision est pratiquée dans certaines tribus aborigènes d'Australie (notamment les Pitta-Patta) où le mariage de fillettes à peine nubiles et insuffisamment développées peut rendre les rapports sexuels impossibles. Elle est aussi pratiquée au Pérou.

Chez les aborigènes Pitta-Patta d'Australie, lorsqu'une fillette atteint la puberté, l'ensemble de la tribu (des deux sexes) se réunit. L'officiant, un homme âgé, élargit l'orifice vaginal en le déchirant vers le bas à l'aide de trois doigts attachés par une ficelle d'opossum. Dans d'autres régions, le périnée est déchiré à l'aide d'une lame en pierre. Cette opération est généralement suivie d'actes sexuels, sous la contrainte, avec de nombreux jeunes hommes.

L'introcision est également pratiquée au Pérou, notamment chez les Conibos, branche des indiens Panos dans le Nord-Est du pays : dès qu'une fillette atteint sa maturité, elle est droguée et soumise à des mutilations devant son groupe. L'opération est pratiquée par une femme âgée, à l'aide d'une lame en bambou. Elle consiste à découper l'hymen à l'entrée du vagin et à le séparer des lèvres, tout en exposant le clitoris. Des herbes médicinales sont ensuite appliquées avant d'introduire dans le vagin un objet légèrement humecté, en forme de verge, fabriqué en terre cuite.

"D'un côté, on fait les gorges chaudes du prétendu droit à la différence, et de l'autre, on exclut le premier qui sort de l'alignement..." (Y.Tsuge)


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